MAGOURIC
   
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  Les liens du sang
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  Froid comme l'été
Mille Millièmes
  J'ai tué clémence Acéra

Du Poil sous les roses
  Les yeux brouillés
  Nos Vies heureuses
  Mille Bornes
  Romaine
  L'arrière Pays
  Mauvais Genre
  J'irai au Paradis car l'enfer est ici
  A Toute vitesse
  Au Petit Marguery
  Un Type Bien
 

LES COURTS MéTRAGES PRODUITS PAR MAGOURIC


   Un type bien
 

DVD
PHOTOS
B.A.

 

 
 

FICHE TECHNIQUE


> Date de sortie :
28 Aout 1990
> Durée :
1h28
> Format :
1,66
> Réalisateur :
Laurent Bénégui
> Scénario :
Laurent Bénégui

> Comédiens :
Alain Beigel Jules, Agnès Obadia Sybille, Raoul Billerey Tonton, Michel Brousse Fleuriste, Christine Cavenelle Femme du banquier, Catherine Claeys Infirmière, Yves Degen Banquier, Josse de Pauw Oscar, Roger Francel Collègue, Daniel Gélin Docteur Avril, Jacques Herlin Monsieur Fez, Catherine Hosmalin Paula, Bobette Jouret Madame Maréchal, Muriel Lejeune Femme enceinte, Sabrina Leurquin Jeune femme doct. Xavier Maly Policier, Philippe Morier-Genoud Père de Sybille
.

> Musique : Dan Belhassen
>
Producteur :Jean-Christophe Colson
> Production :
Cinq et Cinq Films/Alain Keystman Prod/Gemka Prod/France 2 Cinéma
> Distribution :
Amorce
> Directeur de Production :
Jean-Jacques Albert
> 1er Assistant réalisateur :
Pascal Deux
> Directeur de la photo :
Luc Pagès
> Photographe de plateau :
Jean-Marc Delannoy
> Chef Monteur :
Jean-Luc Gaget
> Chef opérateur du son :
Pascal Ribier
> Chef Décorateur :
Alain Frentzel
> Chef costumière :
Anne Schotte
> Régisseur Général :
Philippe Dumas

RéSUMé

Tout commence à l'aube... Aujourd'hui Tonton a cinquante-neuf ans.
Tonton a un taxi, qu'il conduit le jour. Jules, son neveu le conduit la nuit.
Tonton adore Jules et Jules adore Tonton mais ils se gardent bien de se le montrer. Les sentiments ça déshabille.
Ce soir on fêtera l'anniversaire de Tonton au tabac, chez Paula. Il y aura tous les amis, et même Monsieur le banquier et son épouse.
Tout s'organise.
Seulement voilà...
Ce jour là, Jules pourrait bien prendre un sacré‚ coup de vieux...
A trente ans, il y a des choses dans la vie qu'il faut avoir fait au moins une fois. Etre amoureux par exemple...
Et si ça lui arrivait justement aujourd'hui ?
Et si à cause de ça, Jules ne venait pas à l'anniversaire de Tonton, pour la première fois en trente ans?
Qu'est-ce-qu'il se passerait ?
Des choses graves.
Assurément.
Pendant la nuit.
Et puis à l'aube suivante, tout serait fini...
Y a des jours comme ça, qui comptent.

 
 
 

   L'aventure de Un type bien Haut de page
 

Ma toute première incursion dans la réalisation, et dans la production. Avec Jean-Luc gaget, Luc Pagès, Pascal Ribier, Fabien Onteniente et Jean-Christophe Colson nous avons créé en 1983 une société de production de court-métrages : Cinq et Cinq films. Lorsque six ans plus tard, le scénario de Un Type bien reçoit l'avance sur recettes en France, puis à Bruxelles, cinquante pour cent de la somme nécessaire pour faire le film est réuni. La possibilité de se produire soi même, meilleur garant me semble-t-il à l'époque de mon autonomie artistique, se fait jour. Je décline une proposition d'association de Gaumont et prend la décision que Cinq et Cinq films assurera la production déléguée. Jean-Christophe Colson assumant les fonctions de producteur. Je n'ai jamais réalisé un long-métrage, les acteurs Agnès Obadia et Alain Beigel sont totalement inconnus et Cinq et Cinq films n'a jamais financé un film de plus de vingt minutes. Et pourtant le film se tourne… et au fond, parmi les financiers, personne ne s'inquiète vraiment de toute cette inexpérience accumulée… Sur un point je ne me suis pas trompé : j'ai eu toute l'autonomie de décision que je voulais. Sur un autre je m'interroge : la confrontation et la critique ont souvent du bon... Quoi qu'il en soit, j'ai tendance à penser que ce type d'aventure serait aujourd'hui impossible à concrétiser...

Dans la lignée de cette première expérience de production nous déciderons avec mes camarades de produire un deuxième long-métrage : La petite amie d'Antonio, de Manuel Poirier avec Sergi Lopez. Le trop faible budget que nous réunissons et l'échec commercial du film malgré un accueil critique dithyrambique, nous oblige à mettre la clef sous la porte et à refermer définitivement l'histoire de Cinq et Cinq Films. Et ainsi, à faire naître celle de Magouric Productions.

 

   La presse et Un type bien Haut de page
 

Libération - Bernard Cortegianni
UN TYPE BIEN creuse dans la meilleure veine du réalisme poétique et va trouver ses personnages dans un Paris populaire très Doisneau années 50. Il circule dans UN TYPE BIEN un parfum de Prévert pour la liberté d'écriture, la tendresse envers les personnages, la drôlerie des dialogues. La mise en scène a été longuement pensée, et cela se voit, économique, souvent astucieuse, elle pose l'émotion, propulse le gag, catapulte la réplique qui fait mouche.

Le Monde - Jacques Siclier
Il y a du charme, surtout grâce aux interprètes qui ne sont jamais conventionnels, de la désinvolture, un petit air de modernité et le recours à une tradition populiste bien française pittoresque des personnages, des paysages de banlieue, de la vie de quartier, ambiance nocturne... Laurent BENEGUI est un cinéaste prometteur...

Studio Magazine - Catherine Wimphen
UN TYPE BIEN, dans le paysage cinématographique actuel, c'est un OVNI... On en sort en se disant que la vie serait bien plus agréable et bien plus facile si l'on mettait ne serait-ce qu'un peu de bienveillance dans nos rapports. UN TYPE BIEN, c'est une leçon de jouvence...

L'express - Gilles Medioni
Laurent Bénégui a du talent, celui d'aller à contre-courant, des genres, des modes et des codes. BENEGUI a ses références et son univers : le réalisme poétique, les cartoons et le Paris populi d'hier et d'aujourd'hui...

7 à Paris - Thierry Chatain
Dès sa première réalisation, Laurent Bénégui impose un ton pudique et rigolard, grâce à des dialogues qui font mouche. Et même un univers, parigot et populiste, qui transpose dans un présent fantaisiste l'esprit de PREVERT et DOISNEAU...

Positif - Olivier Kohn
Un type Bien est un film aux résonances graves. Mais l'alternance des tons ne fait pas peur à Laurent Bénégui, qui peut passer sans aucune difficulté de la comédie débridée, voire même carrément burlesque à la chronique douce-amère...

Radio France
Avec UN TYPE BIEN, ses humeurs, ses drames, son pittoresque et sa pudeur, Laurent BENEGUI signe un joli moment d'idéalisme et d'émotion Franck CAPRA peut partir tranquille, l'auteur de « LA VIE EST BELLE » possède encore quelques héritiers qui persistent à semer du baume au cœur dans les salles de cinéma…

Cahiers du cinéma - Frédéric Strauss
Tradition romanesque pour le premier long-métrage de Laurent BENEGUI, UN TYPE BIEN. Depuis combien de temps n'avait-on pas vu Paris sous ce jour paisible au cinéma ? UN TYPE BIEN est doué d'une bonhomie qui, pour une fois, est loin d'être fade ou complaisante. C'est en cela un film plus singulier et plus audacieux qu'il n'en a l'air et, sa manière de revenir, sans trop de nostalgie, au quotidien secoue avec bonheur quelques rêves endormis du cinéma français...

 

 

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